Noovojob, une solution pour le recrutement ?

Visite Noovojob sur Second Life - avr 2008
envoyé par Noovojob




Noovojob est un espace sur Second Life dédié à la publication d'offres d'emploi real life. Il a été crée par l'agence de communication Immerso. Ce projet a été lancé le 15 décembre dernier.

D'après son chef de projet, il a pour objectif d'intégrer dans le recrutement les avantages du média Second Life : la proximité recruteur/candidat (des espaces d'échanges directs sont proposés aux recruteurs, des échanges d'expériences entre les candidats présents, l'organisation d'événements, etc.). A cela s'ajoute un aspect ludique et actif que ne propose pas le web. Il n'a rien de comparable avec un jobboard traditionnel.

Où trouver Noovojob sur Second Life ?

Situé sur Victoria Island, une des zones les plus fréquentées par les utilisateurs francophones, NoovoJob se compose de 4 bâtiments.
Au rez-de-chaussée de chaque bâtiment, des écrans géants sont disposés dans une grande pièce et diffusent les offres d’emploi. Chaque écran est consacré à un type de métier (12 catégories existent). Pour une meilleure lecture, les écrans proposent une information essentielle (logo du recruteur, intitulé et localisation du poste). L’utilisateur clique sur l’annonce qui l’intéresse, une « e-card » lui est remise sur laquelle le détail du poste est précisé ainsi que les modalités pour postuler. Il peut conserver la e-card dans l’inventaire des objets de son avatar.
Deux méthodes sont aujourd’hui possibles pour postuler : un lien type "mailto" ou un lien vers l’écran web ad hoc de l’outil de gestion des candidatures du recruteur. Les candidats postulent ainsi selon les procédures de chaque recruteur. Noovojob s’adapte, il n’impose rien. Prochainement, Noovojob proposera aux recruteurs qui le souhaitent, un back office dédié à la gestion des candidatures reçues via ce canal.

De plus, pour sa communication, Noovojob, utilise le profil d'Angie LAVILLE sur Facebook, elle sert de présentatrice à la vidéo, lance le buzz et les invits autour des événements via Facebook.


Maintenant, reste à connaître le coût pour une entreprise pour participer à ce salon virtuel, si les profils des candidats sont intéressants (car Second Life reste limité à une cible d'internaute assez expérimentée) et si le retour sur l'investissement (taux de transformation en recrutement) est bon.


1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonjour Sonia,

Je suis le responsable du projet Noovojob. Je tenais à vous remercier pour l’intérêt que vous lui portez.
Je vous soumets ce commentaire pour apporter les précisions quant aux questions que vous soulevez en conclusion de votre article.

Sur la question tarifaire tout d’abord. Un principe de pack permet d’adapter le budget à la quantité d’offres publiées. Aussi, pour une parution sur une période de deux mois, le tarif par annonce se situe entre 150 et 250 EUR. Pour ce qui concerne l’implantation dans un stand, il faut compter un budget moyen de 5.000 EUR pour une présence pendant un an. C’est la surface du stand et la durée de présence qui fait varier les prix. Beaucoup d’autres prestations s’inscrivent dans l’offre Noovojob qu’il est difficile de détailler ici car elles sont élaborées spécifiquement lors de réflexions que nous menons conjointement avec nos clients. A titre d’exemple, nous allons prochainement organiser une série de conférences.

Sur la question des profils ensuite. Permettez-moi un bémol quant au fait que Second Life est réservé aux internautes expérimentés. Je ne m’attarderai pas sur la facilité d’installation et d’inscription mais je voudrais préciser que, bien qu’un temps d’appropriation soit évidemment nécessaire, les notions de base de la navigation sont très rapidement intégrées. Nous le remarquons lors de nos conversations « inworld » (dans Second Life) avec des candidats, tous nouveaux résidents, qui se sont inscrits spécifiquement pour visiter Noovojob. Dans la mesure où, ils arrivent directement dans l’espace Noovojob, ils ont peu de problème. Effectivement, les choses peuvent parfois se compliquer pour sélectionner d’autres lieux à visiter, modifier son avatar, l’habiller… Mais là, nous rentrons dans la dimension ludique propre au support ; dans laquelle d’ailleurs beaucoup pénètrent. En définitive, Noovojob s’adresse à des internautes curieux de la nouveauté qui ne sont pas nécessairement expert dans la navigation dans les mondes virtuels. Les amis Facebook d’Angie Laville nous donne par ailleurs une idée assez précise du profil « real life » de nos visiteurs : majoritairement des cadres et cadres supérieurs âgés de 25 à 34 ans, des caractéristiques qui collent assez bien avec le profil de l’ensemble des résidents Second Life.

Sur la question du retour sur investissement enfin. Dans la mesure où Noovojob a été véritablement lancé fin janvier dernier, il est encore prématuré d’avoir un réel retour qualitatif. Permettez-moi d’abord cet aparté quantitatif. Vous le savez, Second Life a bénéficié d’un buzz médiatique colossal qui a permis d’atteindre plus de 13 millions d’inscrits dans le monde. Mais beaucoup se sont inscrits par curiosité et ne peuvent être considérés comme de véritables résidents. Linden Lab (l’éditeur de Second Life) à d’ailleurs revu ses statistiques et annonce des chiffres plus réalistes : 550.000 utilisateurs réguliers, près d’1 million de connexions mensuelles. Et, quoi qu’en disent les détracteurs qui annoncent la fin de Second Life, si le nombre de nouveaux inscrits croît moins fortement, il progresse tout de même de 5% - je vous l’accorde, c’est moins que les 30% de l’année passée.
Quoi qu’il en soit, ce que nous savons à propos de Noovojob c’est que nous avons près de 2.000 visiteurs chaque mois, que 450 « e-card » sont téléchargées chaque mois réparties entre les 200 offres publiées depuis février.
Bien évidemment, ces chiffres ne sont pas comparables avec le trafic dont peuvent bénéficier les job boards traditionnels du web. Je tiens à rappeler ici que Noovojob n’a pas vocation à les concurrencer. Nous ne sommes pas un média de substitution mais plus un média complémentaire qui permet aux recruteurs d’approcher sur un mode ludique, convivial et communautaire des candidats qui ne fréquentent pas forcément ces supports traditionnels ou qui souhaitent appréhender la question de l’emploi sur ce nouveau mode qui a vocation à dédramatiser la relation.

J’espère que ces quelques précisions auront satisfait votre curiosité. N’hésitez pas à m’interroger si toutefois…

Merci
Très cordialement,

Tristan Latgé